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 Spécialité "armes de siège" : les classiques.

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Alpi
Invité




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MessageSujet: Spécialité "armes de siège" : les classiques.   Spécialité "armes de siège" : les classiques. EmptyMar 2 Mai - 21:14

Les Sièges de Châteaux


Les Opérations de Minage (ou de sape)
Le principal problème rencontré par les assaillants d'un château ou d'une ville forte est de surmonter les hautes murailles qui barrent l'accès et protégent les défenseurs. Une solution à ce problème consiste à disposer des mines sur une section de la muraille afin d'y pratiquer une brèche.
Cette technique va aux châteaux non entourés de fossés, sinon ces fossés seront préalablement drainés. Les murs en pierre rendent impossible toute opération de minage.
Les mineurs creusent un tunnel jusqu'au mur d'enceinte, puis longent celui-ci sous les fondations. Le tunnel est consolidé par des étais en bois, qui supportent la charge du mur à mesure que la terre est otée. Le feu est mis aux étais. En brûlant, les étais tombent un à un et la section du mur finit par s'effondrer. Le mur ainsi éboulé crée une ouverture par laquelle les soldats donnent l'assaut au château.
Lorsque les défenseurs s'aperçoivent que les attaquants creusent un tunnel, ils renforcent la muraille d'un second mur, afin que l'éboulement de la première ne puisse percer leurs défenses. Parfois, ils posent eux-mêmes des bombes ou creusent des tunnels sous leurs propres murs afin d'intercepter le tunnel ennemi. Lorsque deux tunnels ennemis se rencontrent, la bataille éclate sous terre.

Les Sièges
L'armée assiégeante dispose des postes de garde autour du château afin de prévenir les fuites ou les incursions de soldats assiégés. Les fermes et les villages avoisinants sont occupés par les assiégeants. Des patrouilles sont organisées afin de surveiller l'arrivée d'éventuels secours et de collecter de la nourriture. Les chefs examinent la situation et décident si celle-ci se prête mieux à un assaut ou à un siège. S'ils jugent préférable d'attendre que la place forte se rende d'elle-même, les assiégeants font en sorte de tenir les défenseurs enfermés dans la place et d'empêcher toute intervention des secours. Si, en revanche, ils décident d'attaquer le château, ils exécutent tout ou partie des opérations suivantes:
* Minage d'une partie du mur d'enceinte.
* Destruction d'une section de muraille par le lancement de pierres (ou de boulets de canon, vers 1450).
* Remblai d'une partie du fossé (et des douves, le cas échéant).
* Construction de tours de siège et pose d'échelles pour escalader les murs.
* Destruction d'une porte ou d'une section de mur à l'aide d'un bélier.
La durée des préparatifs de l'assaut dépend de l'urgence de la prise du château, des délais de reddition escomptés et de la main-d'œuvre disponible. Si les assaillants disposent d'importantes provisions alimentaires, si aucune relève n'était attendue et si les assiégés semblent disposés à se rendre une fois leur honneur sauf, les préparatifs sont faibles. En revanche, si les assaillants ont peu de réserves alimentaires, si des secours sont prévus et si les défenseurs sont particulièrement obstinés, les préparatifs peuvent se poursuivre plusieurs jours et nuits durant.
Une fois les préparatifs achevés, les défenseurs se voient accorder une dernière chance de reddition avant l'assaut.

Les Engins de Siège
Des engins spécifiques sont employés pour franchir les murailles et autres systèmes défensifs des châteaux assiégés de manière à ce que l'armée assaillante parvienne à ses fins avec un minimum de pertes. La plupart des engins sont conçus dans le but de démolir les murs ou d'y ouvrir des brèches. Outre la simple échelle, les engins de siège les plus fréquemment employés sont les trébuchets, les mangonneaux, les tours de siège, les béliers et les pavois.
Une fois qu'une brèche est pratiquée dans un mur ou que la tour de siège est en place, un corps de soldats volontaires donne l'assaut. Cette opération préliminaire est considérée comme une aventure désespérée, en raison du grand nombre de blessés qu'elle suscite. Mais les survivants reçoivent de fortes récompenses, à savoir des promotions, des titres honorifiques et d'importantes parts de butin.
Le trébuchet est une grande catapulte actionnée par un lourd contrepoids, généralement constitué d'une caisse emplie de pierres. Le long bras de lancement est maintenu au sol par la masse du contrepoids et une grosse pierre est placée en son extrémité. Lorsque le contrepoids est retiré, le bras se libère et éjecte le projectile vers sa cible selon une courbe arquée ; le projectile va ensuite s'écraser au sol. Ce type d'arme est surtout réservé à la destruction du sommet des tours, des créneaux et des hourds.
Il est difficile de détruire des murs verticaux avec un trébuchet, à moins que les boulets ne tombent juste au sommet du mur. Le trébuchet est monté hors de la portée des arcs ennemis et protégés des éventuelles incursions des défenseurs, qui s'emploient généralement à brûler les armes de leurs adversaires. Le trébuchet est également utilisé pour détruire les toits en bois, puis incendier les ruines à l'aide de projectiles enflammés.
Le mangonneau est un autre type de catapulte, actionné par des cordes ou des bandes de cuir. Une roue à rochet permet de tendre les cordes qui, une fois relâchées, se détendent brusquement et expulsent le bras vers l'avant. Le bras heurte ensuite une lourde barre d'arrêt et le projectile placé dans la hotte à l'extrémité du bras est éjecté. La barre d'arrêt peut être réglée de manière à dessiner la trajectoire du projectile. Les projectiles du mangonneau suivent une trajectoire droite et horizontale, contrairement à ceux du trébuchet, mais peuvent générer la même puissance. Il faut généralement de nombreux tirs de mangonneau avant que de graves dégâts ne soient pratiqués dans une muraille. Les projectiles et les décombres permettent toutefois de combler les fossés et de former de hauts tas de gravats, que les assaillants escaladent afin de pénétrer le château.
Les tours de siège sont disposées à proximité des murs d'enceinte, puis une passerelle est jetée entre la tour et le sommet du mur. Les soldats cachés dans la tour peuvent ensuite progresser sur la passerelle et engager les défenseurs dans des combats au corps à corps. Elle est protégée de peaux mouillées afin de prévenir tout incendie. Très lourde, elle est difficile à manier : les soldats la poussent ou la tirent en avant au moyen de poulies installées sur des jalons, non loin des murs du château. Le sol doit également être apprêté : une voie est ménagée à l'aide de planches posées sur un sol fortement compacté, de manière à faciliter les déplacements de la tour.
Une petite aire de combat au sommet de la tour permet aux archers de décocher leurs flèches vers le château à mesure que la tour s'approche. Lorsque celle-ci est suffisamment proche de sa cible, les soldats gravissent les escaliers à l'intérieur et se livrent au combat.
Les béliers sont de lourdes poutres couronnées par une forte masse. Ils sont placés à l'intérieur d'un logement mobile, lequel est roulé jusqu'à la section de mur ou la porte à défoncer. Une fois contre le mur, le bélier est reculé, puis à nouveau avancé violemment contre le mur. La force des coups assénés pratique une brèche dans le bois de la porte ou dans le mur. Le toit du bélier est couvert de peaux humides afin d'empêcher tout incendie. L'ennemi jette, depuis les murs, de grosses pierres, de l'eau bouillante ou de l'huile brûlante sur le bélier afin de le détruire ou de tuer les hommes qui l'actionnent.
Les pavois. Les archers et arbalétriers des armées assiégeantes se mettent à l'abri derrière de larges boucliers de bois : les pavois. Une fente pratiquée au sommet de ces pavois permet à l'homme caché derrière de tirer sur les défenseurs en toute sécurité
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