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 Spécialité "armes de poing" : vue générale

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Alpi
Invité




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MessageSujet: Spécialité "armes de poing" : vue générale   Spécialité "armes de poing" : vue générale EmptyMer 3 Mai - 19:41

Les Armes du Moyen Âge (arme de troupe)


L'une des innovations les plus importantes du moyen âge fut la grande lance dont fut bientôt armée la cavalerie lourde. Ainsi équipé, le cavalier dispose d'une puissance significativement plus importante que n'importe quel cavalier de l'ancien monde.
Le grand arc et l'arbalète sont des inventions occidentales même si cette dernière est déjà connue dans la Chine ancienne.
L'apport révolutionnaire du Moyen Âge sur le plan de la technologie fut l'invention des armes à feu, qu'il s'agisse de canons ou d'armes de poing.

Les Armes de Poing
Les fantassins équipés d'armes de poing sont la troisième composante essentielle des armées médiévales, avec la cavalerie et les troupes équipées d'armes de jet. L'infanterie, qui combat au corps à corps, a un rôle important à jouer, tant lors des batailles rangées que pendant les sièges. L'infanterie se compose de paysans, de soldats du rang et de chevaliers ayant perdu leur monture.
Les Francs du Moyen Âge ont comme arme une hache appelée francisque qui a donné son nom à ce peuple. Leurs voisins saxons se servent pour leur part d'un grand couteau appelé scramasaxe dont, là encore, ils tirent leur nom.
L'apparition de la cavalerie lourde a donné naissance au glaive, utilisé aussi dans le combat au corps à corps à pied. Il existait divers types d'épées, notamment des épées à deux mains dont l'utilisation exige beaucoup de place. Les hommes d'armes ont recours à une grande variété d'armes lorsqu'ils combattent à terre, dont des haches (à une ou à deux mains), des massues, des fléaux d'armes et des marteaux. Il existe aussi une massue d'un type particulier composé d'une boule hérissée de pointes et reliée à un manche par une chaîne. En réponse au perfectionnement constant des armures pour parer les coups portés par les épées, les armes pratiquant l'écrasement ou le perçage se développent.

Les divers types de Lances
La lance de base demeure une arme fondamentale pendant tout le Moyen Âge car elle est bon marché et facile à utiliser. Elle permet d'armer de simples fantassins et des paysans et de les pousser à livrer bataille. Dans la plupart des cas, la lance est un expédient bien peu efficace mais des corps entiers de lanciers expérimentés et bien entraînés peuvent efficacement peser sur une bataille.
Les lances évoluent pendant tout le Moyen Âge conférant au bout du compte une efficacité remarquable aux fantassins spécialisés dans leur maniement. Les lances les plus sophistiquées se composent d'une pointe agrémentée d'un ou plusieurs autres fers. Cette arme supplémentaire peut être une longue lame, une hache, une faucille, un marteau ou une pique.
Les longues lances apparaissent pour répondre aux besoins des chevaliers sur leur monture et permettent la renaissance d'une formation apparentée à l'ancienne phalange grecque. Ainsi, une formation dense et bien organisée de fantassins, hérissée de lances ne craint pas d'être chargée par des cavaliers. De même, une formation dense de lances pointées vers le haut peut servir de protection contre les tirs de flèches.
Les fantassins se protègent dans un premier temps derrière des pieux destinés à repousser d'éventuelles attaques de cavalerie. Ils déploient ensuite des lances, des piques et autres armes de ce type pour se garder de la cavalerie. Cela confère une grande mobilité à ce genre de formation qui peut désormais déplacer ses armes anti-cavalerie. Dans une mêlée, les divers instruments fixés au bout d'une perche permettent de désarçonner les cavaliers, de les faire choir de leur monture ou de leur infliger des blessures ainsi qu'à leurs chevaux. Et bien que les chevaliers en armure ne soient pas sans défense une fois à terre, contrairement à ce qu'on pense, ils sont néanmoins handicapés, par rapport aux hommes sans armure, tant qu'ils ne se sont pas complètement relevés.
Au cours de la deuxième moitié du Moyen Âge, les villes ont connu une expansion exceptionnelle et ont créé leurs propres milices afin de se défendre et de contribuer au service militaire féodal. Ces milices urbaines sont souvent équipées de lances, arme relativement peu onéreuse en rapport à son efficacité.
Les milices urbaines formées à l'utilisation de ces armes développent des tactiques de combat efficaces. Avec le temps les formations équipées de lances abandonnent leur statut défensif pour acquérir une vocation plus offensive. Des formations nombreuses de soldats armés de piques peuvent s'en prendre directement à d'autres corps d'infanterie voire, dans certains cas, à la cavalerie.

Les Armes de Jet
L'arc, quelle que soit sa forme, joue un rôle important dans les batailles. Il est utilisé comme force de frappe contre diverses cibles tant sur le champ de bataille que lors des sièges et dans certains cas comme arme de feu. Dans d'autres circonstances, les archers sont chargés d'arroser une zone particulière.
Les armes de jets permettent de toucher l'ennemi à distance. Les archers sont utilisés comme troupes légères destinées à frapper l'ennemi et à saper son moral en lui infligeant des pertes avant le combat au corps à corps. Car un ennemi affaibli et déstabilisé a moins de chance de l'emporter.

L'Arc
Différents types d'arc sont utilisés : petit arc, arc composite et grand arc. Le petit arc, assez maniable et facile à fabriquer, mesure entre 90 cm et 1 mètre 20 de long. C'est le type le plus largement répandu et sa portée, sa puissance et sa précision sont assez moyennes.
L'arc composite est fait de baguettes de bois ou d'os liées entre elles. Ce système de lames superposées confère une force supplémentaire à l'arc, mais en contrepartie, celui-ci exige une force et un entraînement plus importants qu'un arc courant. D'assez petite taille, ce type d'arc est l'arme favorite des archers de la cavalerie. Un arc particulier, variante de l'arc composite, a ses extrémités recourbées vers l'avant au moment de sa fabrication (les lames sont déformées à la vapeur). Cet arc recourbé a une puissance supérieure mais exige une force et une dextérité hors du commun.

Le grand arc, né au Pays de Galles, s'est largement répandu en Angleterre. Il s'agit d'une arme d'une seule pièce de bois, le plus souvent du bois d'if, qui peut mesurer jusqu'à 1 mètre 80. Le grand arc expédie des flèches longues de presque un mètre. Ces projectiles possédent une pointe large lorsqu'ils sont utilisés contre l'infanterie (pour transpercer et déchirer des armures de cuir) et une tête étroite lorsqu'ils visent des combattants en armure (pour transpercer la cotte de mailles ou le métal des armures). Il faut, pour manier le grand arc, un entraînement et une pratique de longue haleine et les hommes les plus habiles à cet exercice peuvent tirer six fois à la cible à la minute. Le grand arc est une arme à longue portée mais aussi très puissante. Les armées qui possèdent un fort contingent d'archers font souvent la décision sur le champ de bataille. Les archers visent soit une cible soit arrosent de leurs flèches une zone de combat donnée.

L'Arbalète
Son avantage réside dans sa portée et sa puissance, supérieures à celle de la plupart des arcs. Elle est cependant plus longue à recharger. L'arbalétrier moyen peut tirer deux coups à la minute.
L'arc de l'arbalète est tenu en position horizontale et le tir est déclenché par une détente qui permet de relâcher le ressort. Pour la charger, l'arme doit être pointée vers le sol et maintenue en place avec le pied. Le ressort est alors être tiré vers le haut et vers l'arrière à deux mains ou à l'aide d'un cric. Le projectile lancé par l'arbalète est une flèche spéciale, plus courte que celle utilisée par les archers( le carreau). Le carreau est équipé de quatre ailerons de plume qui garantissent sa stabilité et d' une pointe métallique acérée.
Au combat, les arbalétriers portent généralement un pavois destiné à les protéger pendant qu'ils rechargent. Le pavois est un bouclier de grande taille possédant des renforts en bois. Un corps d'arbalétriers muni de pavois constitue un véritable mur à l'abri duquel les hommes peuvent recharger en toute sécurité. Au moment du tir, seuls leur arbalète et leur casque dépassent de ce rempart protecteur.
L'arbalète cause des dégâts terribles et son succès vient de ce que son usage n'exige pas grande formation. Des soldats peu aguerris peuvent relativement vite devenir des arbalétriers efficaces, en sachant qu'un coup bien tiré pouvait tuer un chevalier en armure qui avait voué son existence au métier de la guerre.
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