Ordo Sancti Georgii
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 Histoire du SERG

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Alpi
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MessageSujet: Histoire du SERG   Histoire du SERG EmptyJeu 25 Mai - 20:55

LE SAINT EMPIRE ROMAIN GERMANIQUE

Le Saint Empire romain germanique (ou Saint Empire romain de la nation germanique), c'est le regroupement politique de différents fiefs d'Europe occidentale et centrale au Moyen Âge. Il est l'héritier de l'Empire d'Occident des Carolingiens qui avait disparu en 924.

En 962 l'empire apparaît avec le couronnement impérial d'Othon Ier.
En 982, Othon II, son fils prend le titre d'Imperator Romanorum (« Empereur des Romains »).
En 1014 Henri II est sacré Rex Romanorum (« roi des Romains »).
En 1157 on parle du Saint Empire (règne de Frédéric Barberousse).
En 1254 cela devient le Saint Empire romain.
En 1512 cela prend la forme de Saint Empire Romain Germanique ( ou des Allemands).

Les étapes de la construction germanique

Le SERG a pour base territoriale la Francie orientale du traité de Verdun (bientôt nommée Germanie ou Regnum Teutonicorum).
En 843, l'empire carolingien se scinde en trois territoires de taille égale :
- la Francie occidentale (base du futur royaume de France) de Charles le Chauve,
- la Francie médiane de Lothaire 1er
- la Francie orientale, dirigée par Louis le Germanique.
En 880 il s'agrandit d'une partie du royaume de Lotharingie.
Au début du Xe siècle, la Germanie comprend cinq duchés principaux : la Souabe, la Franconie, la Bavière, la Lotharingie et surtout la puissante Saxe.
En 1014, il s'agrandit du royaume d'Italie (la partie nord de la péninsule)
En 1033-1034 le royaume de Bourgogne, après la mort de Rodolphe III.
Ainsi, au milieu du XIe siècle, le souverain cumule quatre couronnes : celles de Germanie, de Bourgogne, d'Italie et de l'Empire. Son prestige est immense en Europe occidentale.

Constitution

L'empire germanique est, sous les Carolingien, une monarchie héréditaire.
Après eux le pouvoir devint électif, réunion des six nations composant le corps germanique (Francs, Souabes, Bavarois, Saxons, Lotharingiens, Frisons).
En 1156 il appartint aux princes ou grands feudataires.
En 1356 ( la bulle d'Or ), il est dirigé par les sept électeurs.

A l'origine le pape sacrait et couronnait l'empereur.
Louis de Bavière déclare en 1338, que cette cérémonie n'est pas nécessaire : l'empereur élu à la majorité des voix est légitime en vertu même de cette élection.
Pour assurer l'hérédité de la couronne, les empereurs font couronner leurs successeurs de leur vivant; l'héritier présomptif prend alors le titre de roi des Romains. Le premier roi des Romains fut Henri, fils de l'empereur Frédéric II, qui reçut ce titre en 1228.
L'empereur élu y signe une capitulation qui fixe et limite ses droits.
Il doit convoquer les états généraux ou la diète pour faire des lois et pour toutes les affaires générales de l'empire : déclarer la guerre, faire la paix, envoyer ou recevoir les ambassadeurs, lever des impôts.

Principautés, villes libres et successeurs des premiers ducs

A la mort de Frédéric II en 1250, la politique impériale s'effondre, l'Allemagne se trouve privée d'un pouvoir central ; les villes et les princes exploitent la situation en parvenant à l'autonomie.
L'Allemagne du bas Moyen Âge se divise en une multitude de petites principautés indépendantes et de villes libres.
Le système féodal subsiste, mais il était miné par les institutions nouvelles.
Le titre de Prince désignait tous les seigneurs, il est peu à peu réservé à ceux, laïques ou ecclésiastiques, qui se trouvent sous la dépendance immédiate du roi.
Ils se considèrent comme de petits souverains. Ils constituent désormais la caste des princes d'Empire qui se distinguait à son avantage du reste de la noblesse.

Les princes organisèrent leur cour. Ils eurent une chancellerie, leur sceau. Ainsi plusieurs territoires devinrent, en fait sinon en droit, de petits États souverains.
Tels furent les duchés, quelques comtés indépendants et même un petit nombre d'évêchés et d'abbayes.
Ils avaient leur administration autonome, leur propre législation, exerçaient à la fois le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif. Ils possédaient des forces militaires et s'appuyaient sur un système financier soigneusement organisé.

Les princes électeurs

Depuis le milieu du XIIIe siècle, les princes électeurs (Kurfürsten) occupent une place privilégiée. Le droit d'élection a longtemps appartenu à tous les princes laïques et ecclésiastiques.
Il va être réservé à sept personnages :
- L'archevêque de Cologne,
- l'archevêque de Trèves,
- l'archevêque de Mayence,
- le duc de Saxe,
- le roi de Bohême,
- le margrave de Brandebourg,
- le comte palatin du Rhin.
La Bulle d'Or de 1356 leur octroie des privilèges qui leur assurent une situation supérieure aux autres princes.
Mais l'ambition de ces derniers se réveille. Ils obtiennent des avantages et deviennent presque les égaux des électeurs.
Ainsi l'Empire se transforme en une sorte de confédération d'États princiers qui n'ont entre eux qu'un lien très lâche.
Dès lors, ce ne sont plus les intérêts du royaume, mais ceux de leur propre État, qui dominent les princes

Villes libres

À côté des États princiers, la confédération comprend un grand nombre de villes libres.
L'évolution politique des villes au Moyen Âge est déjà connue. Dès le XIIIe siècle, en Allemagne, de grands progrès sont réalisés dans le sens de l'autonomie.
Les villes, enrichies par le commerce, jouent un rôle politique.
Peu à peu elles s'affranchissent de leurs maîtres et s'assurent des droits souverains : droit de juridiction, droit de lever des impôts, de tenir des marchés, de frapper monnaie, d'exiger l'octroi.
Elles se donnent un conseil et un maire (Schultheiss ou Bürgermeister). Ce dernier fut d'abord un aristocrate, mais, dès le le XIVe siècle, ce fut de plus en plus fréquemment un membre des corporations.
Dans chacune d'elles, les impôts et le service militaire sont obligatoires.
La ville se charge de l'assistance publique. Elle ouvre des hospices, des hôpitaux, des écoles.
Certaines villes parviennent à constituer une confédération qui joue un rôle politique, à l'égal de certains États : la Hanse.
A notre époque de 1454, l'Allemagne compte de soixante-dix à quatre-vingts villes parfaitement autonomes.
Le plus grand nombre, malgré des privilèges importants, doivent encore reconnaître l'autorité d'un seigneur.
Alors que le Royaume de France devient un tout, l'Empire allemand se morcelle à l'infini.

Emiettement des duchés

Le morcellement ne désagrége pas seulement l'Empire mais aussi les grands duchés.
Ceux-ci, à la fin du règne des Hohenstaufen, sont, à l'exception de la Bavière, complètement désorganisés et leurs territoires se trouvent répartis entre une foule de petits seigneurs laïques ou ecclésiastiques.
Ces propriétaires revêtirent la charge de comtes palatins (du palais) et prirent, du même coup, le titre de princes d'empire.

- Sur le territoire de la Franconie se forment, au nord, le landgraviat de Hesse et le comté de Nassau.
- A l'est, l'évêque de Wurzbourg se taille un grand domaine, malgré l'opposition de plusieurs villes qui prennent les armes contre lui.
- Nuremberg devint le centre d'un État indépendant.
- Au bord du Rhin, une branche de la famille des Zaehringen s'assure la possession du margraviat de Bade qui fut le noyau d'un beaucoup plus grand État, constitué peu à peu.
- Au sud du Main, sur les deux rives du Rhin, l'électorat du Palatinat naît d'un ancien domaine des Hohenstaufen.
- Le comte palatin du Rhin figure dans la Bulle d'Or en qualité de prince électeur.
- L'Alsace, qui avait été un duché à l'époque mérovingienne, se divisa, aux environs de 1200, en deux landgraviats, la Haute et la Basse-Alsace (Sundgau et Nordgau). Tandis que la Basse-Alsace était en grande partie rattachée à l'évêché de Strasbourg, le Sundgau revint aux Habsbourg.
- La Souabe fut plus morcelée que les deux États Alsaciens.
- Le duché de Bavière subsiste. Il perd la vieille Marche de l'Est, et les duchés de Styrie, Carinthie et Carniole, en 1282, puis plus tard, en 1363, le comté du Tyrol.
- La Haute Lorraine qui recouvre les cours supérieurs de la Meuse et de la Moselle, conserve son nom. - La Basse Lorraine se morcèle en plusieurs États, les duchés de Luxembourg, de Brabant et de Gueldre et les comtés de Flandres, de Seeland et de Hollande. Au XIVe siècle, tous ces territoires furent réunis au duché de Bourgogne, terre de l'Empire.
- L'ancien territoire de la Marche de l'Est avec celui des Alpes orientales devient l'Autriche (Österreich, le royaume de l'est).
-La confédération helvétique se développe entre les Alpes le Rhin et le Jura. Elle lutte face aux prétentions des princes voisins et sort de la suzeraineté de l'empire.

Les états

Chaque état comprend :
- des membres ecclésiastiques : les princes ecclésiastiques électeurs, les archevêques et évêques, les prieurs, les abbés le grand maître de l'ordre Teutonique et celui de l'ordre de Saint-Jean .
- des membres séculiers : les princes électeurs séculiers, les ducs, les princes, les landgraves, les margraves, les burgraves, les comtes et les villes impériales.

Les affaires se traitent dans trois collèges :
- le collège des princes électeurs.
- le collège des princes.
- le collège des villes impériales.
Chaque collège délibère à part. L'unanimité de leurs votes est nécessaire pour donner force légale aux décisions, qui prennent alors le nom de " recès de l'empire".

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(Pour info. Cela ne sera pas demandé pour les examens de grades)

Pour après 1454 (et c'est là qu'il y a un petit problème avec les RR)

La confédération helvétique sortira à la fin du XV° siècle.
La diète d’Augsbourg de 1500 fixe à six le nombre de Cercles : Bavière, Basse-Saxe, Souabe, Franconie, Westphalie et le Haut-Rhin.
Viendront en, 1520, les diètes de Trèves et de Cologne.
Puis les Cercles d’Autriche, de Bourgogne, de Haute Saxe et le Cercle Electoral.

La Diète de Nuremberg en 1522 fixera définitivement le nombre de Cercles à dix.
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