Ordo Sancti Georgii
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal

 

 Spécialité "Stratégie" : L'art de la guerre

Aller en bas 
AuteurMessage
Alpi
Invité




Spécialité "Stratégie" : L'art de la guerre Empty
MessageSujet: Spécialité "Stratégie" : L'art de la guerre   Spécialité "Stratégie" : L'art de la guerre EmptyLun 29 Mai - 22:46

L'Art de la Guerre au Moyen Age


Les troupes à pied sont un élément important de l'armée au Moyen Âge. Elles combattent au corps à corps et se servent d'armes de jet (arcs, arbalètes, armes à feu).
L'art de la guerre au Moyen Âge est dominé par les sièges de toutes sortes.
Les batailles à découvert entre armées sont peu fréquentes.
Les armées se livrent des sortes de grandes parties d'échecs, prenant châteaux et villes importantes et évitant tout engagement pouvant entraîner des pertes importantes.
Lorsqu'une bataille rangée a lieu, la puissance des chevaliers a des effets dévastateurs. Si une charge déterminée de la cavalerie lourde peut s'avérer décisive, la victoire revient plus sûrement à celui des deux camps sachant utiliser au mieux ses trois corps d'armée : l'infanterie, les troupes armées d'armes de jet et la cavalerie.

Stratégie

La stratégie militaire médiévale a pour objectif de contrôler la richesse et donc la capacité à lever des armées. Cela consiste surtout à piller ou défendre la campagne, car celle est la source principale des revenus (élevage et cultures).
Le contrôle des bourgs est important, car ceux-ci sont des centres de richesse provenant du commerce et de l'artisanat.
La défense et la prise des châteaux sont les éléments clefs de la guerre, car ils défendent les fermes. Les soldats occupant le château contrôlent le voisinage.
Le contrôle du bourg peut être plus utile que celui du château.
L'objectif des batailles rangées est de mettre fin aux destructions causées par les invasions ennemies.

Tactiques de Combat

- Manoeuvrer
La bataille médiévale est un combat où la tactique et les manœuvres ont leur importance (usage intelligent du terrain, météo, renseignements divers)
- coordonner
Depuis le 14ième siècle, les stratèges savent mieux discipliner leurs chevaliers et parviennent à coordonner les ensembles. La chaîne hiérarchique existe.
- discipliner
Nous ne sommes plus au temps où les armées féodales cherchent la gloire, on en est aux armées professionnelles dont l'objectif est de survivre afin de profiter de la solde. La solde, le ravitaillement, le moral des troupes sont mieux assurés.

Tactiques de la Cavalerie

Le corps d'élite puisque réservé aux nobles.
La cavalerie est généralement divisée en trois groupes. La première vague enfonce les premiers rangs de l'ennemi et le gêne assez pour que la seconde ou la troisième vague puisse parvenir à l'enfoncement, la désorganisation complète.
Il n'y a pas de regroupement pour des charges ultérieures. Une fois au contact, c'est au corps à corps.
Une fois l'ennemi mis en déroute, les captures et tueries peuvent avoir lieu pendant la chasse aux fuyards (aidés par les coutiliers et fantassins).

Même encore aujourd'hui, les chevaliers suivent plus leurs intérêts que les plans stratégiques. Leur intérêt principal est l'honneur et la gloire.
Les stratèges (le connétable, les princes) mettent parfois les chevaliers à pied de façon à mieux les contrôler. Ce choix est souvent adopté par les commandants de petites armées, qui n'ont que peu de chance de remporter une victoire en chargeant. Les chevaliers à pied viennent en renfort des combattants tout en soutenant le moral des troupes de roturiers fantassins.

A notre époque de fin du Moyen-Âge, le rôle de la cavalerie lourde est fortement réduit : du point de vue militaire, elle a quasiment la même importance que les troupes de fantassins et d'archers.
On ne charge plus les troupes organisées et disciplinées. Les pieux, les pièges à chevaux et les tranchées sont couramment employés par les adversaires pour les protéger contre les charges de cavalerie.
Les charges dévastatrices restent encore possibles, mais seulement lorsque l'ennemi est en fuite, désorganisé, ou qu'on a réussi à le chasser de derrière ses défenses.

Tactiques de l'archerie

Les archers ont l'avantage de pouvoir tuer et blesser les ennemis à distance sans devoir engager un combat individuel.
La valeur de ces troupes est bien connue les archers sont efficaces et très utiles, à la fois lors des sièges et des batailles.
Les archers à pied combattent en formation compacte de plusieurs centaines d'hommes. A moins de cent mètres de l'ennemi, une flèche d'arbalète ou de grand arc peut pénétrer une armure.
A cette distance, les archers visent des cibles individuelles en tir tendu ou semi tendu. Si l'ennemi charge les archers, la cavalerie intervient pour aider les archers.
Au delà on utilise la technique de tir sur zone, en tir courbe. Ce tir sur les montures et les hommes est dévastateur de part la forte concentration de flèches ( environ 6 tirs/ minute / archer).

Les arbalétriers sont incontournables, tout spécialement dans la milice et les armées professionnelles. Plus facile d'utilisation, avec un minimum d'entraînement, un arbalétrier devient un soldat efficace.
La difficulté rencontrée avec les archers est qu'il faut les protéger pendant le tir d'attaque de fantassins ennemis. Les arbalétriers portent un grand bouclier, le pavois. Il est muni de supports et peut former un abri derrière lequel ont peut tirer.
Fin XIVième siècle, les premières armes à feu font leur apparition sur les champs de bataille.

Les arbalétriers et les soldats armés de piques combattent ensemble en formations mixtes.
Les piques servent à repousser les unités de combat rapproché ennemies, pendant que les troupes équipées d'arcs tirent dans les formations ennemies.

Tactiques de l'Infanterie

Les fantassins (la piétaille) des premières armées médiévales sont surtout des paysans dont l'armement est aussi mauvais que leur capacité militaire.
Une technique de défense se développe : le mur de boucliers. Cela les protége contre les archers et la cavalerie.
Une seconde technique de défense va voir enfin se développer l'infanterie trop souvent balayée par la cavalerie : la barrière faite de pieux cassants et de pointes de lances.
La technique de la phalange grecque est reprise par les suisses munis de longues piques : formation en carré de 4 rangs de piques inclinées vers le sol.
La réponse aux formations serrées armées de piques est l'artillerie qui ravage les rangs des formations serrées.
Revenir en haut Aller en bas
 
Spécialité "Stratégie" : L'art de la guerre
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Ordo Sancti Georgii :: Quartiers des Ecuyers :: Bibliothèque-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser