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 Spécialité "armes de poing" : L'épée médiévale

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Alpi
Invité




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MessageSujet: Spécialité "armes de poing" : L'épée médiévale   Spécialité "armes de poing" : L'épée médiévale EmptyVen 4 Aoû - 15:05

L' épée médiévale


Les secrets du forgeron

La plupart des chevaliers ou gens d'armes ne s'occupaient de savoir où était extrait le fer ni comment on le façonnait trop occupés à leur difficile tâche d'hommes de guerre.
Tout cela était réservé à quelques corporations dont celle des forgerons. Ceux-ci ne travaillaient pas au degré près ni au thermomètre mais à l'œil et à l'expérience et après bien des échecs !
Ils savaient mélanger le carbone au fer pour en obtenir de l'acier et qu'il en fallait peu. Quand ils en mettaient trop cela donnait la fonte inutilisable pour faire la lame car trop cassante.
Ces véritables artistes travaillaient aussi à l'œil concernant la forge même de la lame. Le métal jaunissait puis tirait sur le pourpre puis le bleu violet puis le rouge brun puis le rouge cerise puis le jaune éblouissant. C'est au rouge cerise qu'il fallait alors travailler, façonner la lame. Il savaient aussi que plus la lame chauffait au rouge cerise et plus le carbone pénétrait profondément le fer.
Enfin plus on mélangeait (corroyait) le métal plus on lui donnait de résistance, un peu comme un mille feuille et on pouvait même le torsader, le replier sur lui même et le ressouder toujours au rouge cerise.


L'épée.

Si on ne retient qu'un minimum de chiffres, retenons 4 livres (environ 2kg) et une jambe (environ 75-80 cm).
Soit assez légère pour être en main toute la journée et lourde pour infliger des blessures mais aussi courte pour être transportée aisément et longue pour toucher les membres de l'adversaire même derrière l'écu!
A quoi servait-elle ? Essentiellement à tailler (couper) à estoquer (piquer, trouer) et parer (se protéger).
Retenons aussi qu'une épée ne pouvait efficacement faire ces trois choses à la foi. Les chevaliers confiaient à leurs écuyers plusieurs épées tant parce qu'ils avaient l'argent nécessaire à se payer ces joyaux que pour en avoir une plus efficace selon le combat. (une épée plus longue pour le combat à cheval, plus pointue et dure pour l'estoc, plus tranchante et large pour la taille etc.)
- La longueur dépend en fait de la taille du porteur : celui-ci doit pouvoir toucher ses adversaires lorsqu’il est à cheval et eux au sol, ou inversement. Contre un adversaire muni d’un bouclier, l’épée doit pouvoir atteindre les jambes, la tête et le bras armé.
- La largeur de la lame doit être suffisante pour permettre de meuler les entailles causées par les combats et la ré aiguiser.
- le tranchant sera fin si on veut des coupes plus efficaces, mais il faut l’aiguiser et le réparer plus souvent. Le tranchant sera plus obtus si on souhaite une lame plus forte, plus apte à parer. Selon sa technique de combat.
- l'épaisseur de la lame donnera plus ou moins de poids à l'épée mais aussi plus ou moins de flexibilité car les chocs doivent être absorbés pour éviter la rupture mais pas trop pour assurer la restitution de la force de frappe. On dit qu'une bonne lame peut se tordre jusqu' à une largeur de main.
- La pointe de l'épée, notamment à partir du 14e siècle, doit pouvoir transpercer une armure. Un renforcement en acier et en épaisseur ainsi que l'angle de la pointe seront étudiés.


La tenue de l'épée, base de l'escrime.

On tient l'épée par la poignée, là où on met le poing, la main. Sous la main, on aura la poignée recouverte de cuir, d'os, de métal ou de bois. Cette poignée comprend en son cœur la soie ou le tang, prolongement naturel en fer brut de la lame aplatie, forgée, aiguisée. C'est de là que partira la conduite de l'épée, de là que l'escrimeur exercera son art avec plus ou moins d'habileté !
Aux bouts de la poignée on aura d'un côté la garde, ce bout de métal qui aidera à parer les coups et protéger la main et à l'autre bout le pommeau qui évitera à la main de glisser et perdre l'épée mais servira aussi à fixer la poignée à la lame ainsi que de masse d'équilibrage de l'épée et de masse de frappe.
on laissera ici les détails des gardes et des pommeaux. A notre époque ils restent simples.
La longueur de la poignée (1 main, 1 main et demie ou 2 mains) déterminera la technique d'utilisation. Au niveau de la garde se trouveront un ou deux anneaux destinés à passer les doigts et ainsi améliorer les possibilités de tenue donc de coups.
au niveau de la garde, la base de la lame pourra comporter un méplat : le ricasso qui sert aussi à parer les coups sans casser le fil de la lame.
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