Le siège
La prise ou la défense de places fortes est une activité militaire courante au du Moyen Âge, L'assaillant doit disposer d'une armée suffisamment nombreuse pour contrôler la campagne avoisinante, contrer l'arrivée des éventuels secours et attaquer directement la place forte ou maintenir le siège.
Lorsqu'une armée approche d'un château, les gens du pays se replient à l'intérieur de celui-ci, emportant tous leurs biens, ainsi que des vivres et des armes. Si le siège s'annonce particulièrement long, les paysans qui ne sont pas en état de se battre peuvent se voir refuser l'entrée, afin d'économiser les réserves alimentaires des combattants
Dès l'approche de l'ennemi, les conditions et modalités de reddition du château peuvent être négociées. Si les négociations échouent, les assaillants étudient soigneusement leurs chances de succès. Si une attaque fulgurante est jugée impossible ou trop risquée, ils bouclent le château et entament le siège.
Déroulement d'un Siège
Les châteaux sont rarement pris par assaut. En effet, les assauts relèvent généralement d'actes de désespoir ou arrangés par diverses manigances, trahisons et autres fourberies. Sauf en cas de supériorité manifeste, un assaut est tout simplement trop coûteux en termes de vies humaines.
Il faut orchestrer un siège selon les règles de l'art de la guerre et le code de l'honneur : prendre le château en subissant le moins de pertes possible. Il est considéré comme une haute trahison de se rendre sans lutter avant que le siège soit assuré et que les murs du château ne soient détruits.
Si le seigneur du château est absent, son chambellan peut livrer le château l'honneur sauf après un certain nombre de jours si aucun secours ne s'est présenté
Dans les cas où la reddition n'est pas proposée ou est déclinée, il est de coutume de se montrer sans merci après la prise d'un château. Les simples soldats, voire les civils, sont massacrés et la place forte est généralement mise à sac. Les chevaliers capturés sont normalement maintenus en vie et échangés contre rançon. Chacun des assaillants reçoit une part du butin.